mercredi 2 mai 2012

Cavalliera Rusticana et Pagliacci mais aussi la Veuve Joyeuse

Notre dernier opéra, enfin nos deux derniers, ne nous ont pas follement emballés, il faut bien le dire.
Je ne sais pas trop quelle est la politique des abonnements jeunes à l'opéra de Paris, mais que ce soit à Garnier ou à Bastille, je n'ai jamais été aussi mal placée pour ce prix ! Ce qui n'aide pas à apprécier le spectacle en toute honnêteté. 

Les deux premiers opéras de Mascagni et Leoncavallo sont des histoires d'amour et de jalousie, dans des milieux populaires. Thèmes similaires donc un peu répétitifs à voir à la suite. Cavalliera presque antique de sobriété et de lourdeur. Pinaillant. Pagliacci plus coloré mais sans véritable relief. Des voix masculines décevantes, notamment pour Paillasse. Mais Nedda tout à fait extra. Rien à voir de plus, hélas, rien à remarquer. 

La Veuve joyeuse de Lehar nous avait beaucoup plu. Cette opérette a su nous faire sourire et rire. Détendante. Un peu trop premier degrés parfois, mais soit. Belles performances vocales quoiqu'un peu lentes à se mettre en place. Installation de l'intrigue un peu lente mais troisième acte fantastique de légèreté et de brio. Ah, ce cancan ! 
Une sortie qui rend joyeux :)

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