lundi 21 avril 2008

...et c'est parti pour un swap !


D'Artagnan, Fanfan, Lagardère, Robin des bois... Ces héros toujours déterminés, prompts à sortir leur rapière pour faire taire un vilain, sachant ruser et dissimuler derrière une grande cape, voilà comme je les rêve. Forts, nobles justiciers, parfois mystérieux, ils hantent notre imaginaire, bataillant, chevauchant, riant et buvant. Ce swap s'adresse à tous ceux que leurs aventures enchantent !

D'abord, les détails pratiques :
Les inscriptions débuteront le lundi 21 avril et seront closes le mercredi 7 mai. Pour s'inscrire, il suffit d'envoyer un email comportant vos nom, prénom, surnom, adresse mail et adresse de blog si vous en tenez un à Capeetepee@gmail.com. La liste des participants sera publiée et complétée à partir du premier mai sur le blog d'Arsène Lupin.
Le 10 mai, vous recevrez un questionnaire que vous nous retournerez avant le 25 mai, s'il vous plait !
Le deux juin vous saurez qui gâter et vous aurez jusqu'au 20 juin pour envoyer votre paquet.
Les dates sont notées ?! Et pour les questions, c'est la même adresse :)

Et finalement, en quoi cela consiste ?
On envoie entre deux et trois romans, mangas ou BD, qui traitent de mousquetaire, de brigand et d'aventure à son cher swappé, en tenant compte de ses réponses au questionnaire, de ses gouts, de ses désirs. Bien sûr, vous pouvez ajouter des friandises ou de la papeterie, je laisse cela à la discrétion de chacun. C'est bien sûr plus plaisant d'avoir une petite surprise en plus :)

Concernant les romans (Arsène vous parlera BD et manga) voilà quelques idées histoire de voir ce qu'on entend par Cape et Epée :
Dumas bien sûr avec ses mousquetaires (et les suites) et sa tulipe noire...
Walter Scott dans Quentin Durward
Gautier et le capitaine Fracasse
Feval pour toutes les aventures de Lagardère
Merimée avec Carmen ou les chroniques du règne de Charles X
Perez-Reverte et le capitaine Alatriste
Mais aussi Zevaco et son Pardaillan, McCulley et Zorro, Achard, Ponson du terrail, Corneille (le cid) ou Cyrano de Bergerac... Je compléterai la liste avec vos idées, n'hésitez pas à les laisser en commentaire !

Voilà, en attendant, je pars réviser. Je reviens en mai. D'ici là, bonnes lectures et bonnes inscriptions !

Les burgraves


Une pièce de mon cher Hugo de temps à autres, c'est chouette ! Celle-ci n'est peut être pas le meilleur exemple du beau drame romantique... D'ailleurs, il me semble que c'est son dernier essai représenté.
L'action se déroule dans l'empire germanique de Barberousse. L'empereur est mort, un prophétie annonce portant qu'il reviendra deux fois à la vie... Dans un château, les jeunes gens se moquent des exploits guerriers de leurs pères et de l'empereur ; ils préfèrent boire et s'amuser. Le pauvre Job, le véritable maître, croit trouver parmi eux une perle rare, le jeune Otbert, qu'il rêve d'avoir pour fils. Otbert est un orphelin, amoureux de la fragile fiancée d'un des buveurs. Pour sauver cette demoiselle, il est prêt à tout... Contre un crime, la mystérieuse Guanhumara lui offre la potion magique qui guérira la belle. Et puis, il a des rebondissements fous, des frères ennemis qui se déchirent, une vieille querelle, des retrouvailles... Bref, le drame romantique bien compliqué et tiré par les cheveux... Mais ça se laisse bien lire. Merci mon cher Victor :)

mercredi 16 avril 2008

Un swap ?

Arsène Lupin et moi-même envisageons de vous faire vivre de folles aventures, de rencontrer des chevaliers, des brigands, des colleoni...




Etes-vous prêts pour notre swap Cape et Epée ?

lundi 14 avril 2008

Les adieux à la reine


Chantal Thomas, voilà un auteur que je ne connaissais que de nom. Dans mon Cosmo chéri, on plaisantait des quiproquos entre lingerie fine et essayiste... et puis, je suis tombée sur ce titre... et puis, j'ai trouvé un bon prétexte pour le lire : " Marie-Antoinette, c'est au programme"... Bref, je l'ai lu. Sans trainer. Parce qu'happée comme Agathe Laborde par ce vent de panique qui déferle sur Versailles.
La demoiselle, lectrice de la reine (voilà un beau métier), nous conte ses trois derniers jours au palais, les 14, 15 et 16 juillet 1789. L'atmosphère tendue mais confiante du 14, jusqu'aux premières et folles rumeurs : la Bastille, prise ?! Impossible, voyons !
Versailles est isolé, les fausses informations et les rumeurs courent plus vite que les nouvelles véritables. Avec les heures, la nuit, l'agitation croît, la panique se diffuse... On fait des paquets, on les défait, on pense pouvoir encore raisonner le bon peuple de France par des messages épiscopaux. Las ! Il est trop tard pour les mots, pour les déclarations paternelles du roi, la grande machine Révolution s'est ébranlée. Au milieu de ce bruit, Agathe raconte sa reine, si aimée, si douce, si futile, les courtisans, l'ombre du grand Louis, les bals et les rubans, un Versailles qui sombre... Depuis Vienne, elle se souvient et regrette, elle pleure sa reine et son passé.
Un très beau livre, très documenté et prenant. Et pour rester dans l'ambiance, je vous rappelle que le XVIIIe s'expose au Grand Palais et que Marie-Antoinette a inspiré à Sofia Coppola un film très réussi. Enjoy !

The other Boleyn girl


En sortant d'exam, une seule envie, se détendre. Depuis plusieurs jours, François, Elise et moi avions décidé que ce serait en compagnie de Nathalie, Scarlett, Eric et Kristin. Film bien agréable pour une frustrée du ciné comme moi (j'ai l'impression d'y aller tous les six mois) mais qui fait hurler l'historienne qui sommeille. En gros, Mary est gentille et amoureuse, Anne est machiavélique et rancunière, Henri (VIII) hésite : l'une, l'autre, les deux ? Vive la caricature. Et quelle mode pas terrible ! Mais sinon, nous sommes sortis bien détendus.
Mais pourquoi faut-il toujours que ce genre de film termine sur "trois ans plus tard, il trépassa de la peste bubonique ; six mois et trois jours après, Machin vengea son chat noir..." ?

vendredi 11 avril 2008

Le chef-d'oeuvre inconnu

Bon, je continue ma mise à jour des billets !

C'est peut être le Balzac le plus court ! En tout cas, en une demi-heure maximum, c'est lu. Et c'est encore un Balzac qui traite de peinture et de peintres, de couleur et de ligne.

Devant nous, trois hommes dans un atelier : le grand Pourbus, portraitiste sous Henri IV, un jeune homme qui s'avère être le grand Poussin et Frenhofer, un virtuose du pinceau. Frenhofer donne vie aux œuvres, il arrive à faire circuler l'air dans la peinture par quelques touches bien disposées. Il confie aux autres artistes impressionnés qu'il travaille à la plus incroyable des toiles, la belle noiseuse, qui fera de lui un nouveau Pygmalion. Il lui manque simplement un modèle capable de l'inspirer. Poussin, très curieux de voir ce tableau bien gardé, propose sa propre amie comme modèle. Découvrira-t-il ainsi le secret du peintre ?

Wozzeck

Actuellement à l'affiche à l'opéra Bastille, voilà un opéra que j'étais assez curieuse de découvrir. Pour une fois, pas de bousculade pour m'accompagner et beaucoup de réticences. Qu'à cela ne tienne ! Berg fait visiblement peur et les expériences dodécaphoniques ont laissé un mauvais souvenir à mes amis...
Dans cet opéra, certes très différent des habituels Verdi adorés par Ikastor, la musique oscille et les voix s'élèvent, majestueuses et simples. L'histoire ? Rien de bien nouveau, un homme trompé, une femme adultère, les voyeurs et les rapporteurs... Un décor de bar paumé, des jeans, des chaussures. Un Wozzeck toqué, des citations bibliques, des lueurs d'apocalypse. Et la voix de Marie ! Un opéra que j'ai aimé... mais...

L'enchanteur


Ce livre de Barjavel est paru l'année de ma naissance et répondait donc au thème du dernier club des théières. Il ne s'agissait pas d'une découverte mais d'une relecture rapide (j'ai failli venir sans avoir fait mes devoirs). Je reste un peu mitigée...

Loin des récits plus contemporains de Barjavel, celui-ci nous plonge dans un univers médiéval. Preux chevaliers et belles au teint de lait, magie et christianisme primitif, voilà le cadre de vie de l'enchanteur, le grand Merlin, qui initie la quête du Graal. Merlin, fils du Diable mais ami de Dieu, soutient le brave roi Arthur. Il guide son règne et rassemble autour de lui des chevaliers plus forts les uns que les autres. Lequel sera assez pur pour mettre fin à la quête ? Assez fort pour vaincre les obstacles du chemins et ne pas céder à la folie ou à l'amour ? Réunissant les personnages de Chrétien de Troyes dans un roman qui se veut à la fois une nouvelle légende arthurienne et une belle histoire d'amour(s), Barjavel introduit des éléments humoristiques et décalés (boite de conserve, building avec ascenseur). Perceval, Galaad, Lancelot, Morgane, Guenièvre, Yvain... tous sont en scène, plus ou moins manipulés par Merlin qui oublie souvent que la liberté et l'imprévisibilité des hommes peut faire échouer bien des calculs. Lui-même, resistera-t-il à la merveilleuse Viviane, la belle dame du lac ?

Merlin est un drôle de type
ou un drôle d'elfe
Yvain, le seul, le vrai !

mercredi 9 avril 2008

Les expos de la semaine dernière...


La semaine dernière (j'ai des tas de billets en retard, argh... et ça ne va pas s'arranger !), j'ai pu aller voir deux expos (pour mes révisions ludiques) assez chouettes : la première se tient au Petit Palais et présente les œuvres gravées de Goya, réparties selon les thèmes traités : caprices, malheurs de la guerre, tauromachie... ainsi que la façon dont elles ont influencé les peintres et dessinateurs pendant tout le XIXe siècle. Entre caricature et critique sociale, entre humour noir et scènes fantastiques, il y a de quoi voir ! Une belle rétrospective, dommage que les gardiens y soient souvent peu agréables.
Et puis, j'ai traversé la rue pour visiter l'expo Marie-Antoinette au Grand Palais. Rien que pour la scénographie adoptée, elle mérite le détour ! Première période assez sobre : de l'enfance au mariage de l'Autrichienne avec beaucoup de portraits de sa famille et quelques objets ; seconde période au petit Trianon avec chants d'oiseaux et atmosphère bucolique qui regroupe beaucoup de meubles et objets d'art (vaisselle essentiellement) ; dernière période dans le noir (pas évident pour lire les cartels) sur la fin tragique de la famille royale. Ce qu'on en retient ? Marie-Antoinette n'est jamais la même selon le peintre qui saisit son image ! Et a une écriture de petite fille. Non, c'est une belle expo, il faut juste aimer le XVIIIe...


mardi 1 avril 2008

Alexandre Charpentier


Cette petite expo du musée d'Orsay met en lumière les oeuvres art nouveau d'un artiste un peu oublié. A la fois sculpteur, dessinateur et concepteur de meubles luxueux, Charpentier mérite que l'on expose ses oeuvres. Un regret toutefois : peu de choses à admirer. Cette monographie sert plutôt à conduire le visiteur vers les très belles collections art nouveau du musée, dont une salle à manger entièrement conçue par Charpentier, qu'à réellement découvrir un grand méconnu.